Place de la personne – L’autodétermination

première image du diapositif où on voit le logo de choix de vie avec marqué "place de la personne, l'autodétermination"

Cette sensibilisation est à destination des professionnels exerçant principalement dans des établissements spécialisés.

Elle se divise en trois objectifs:

  • la connaissance du concept d’autodétermination;
  • identifier les pistes d’actions possibles visant à améliorer l’autodétermination des personnes en s’appuyant sur les outils existants ;
  • citer des activités d’apprentissage à mettre en place pour favoriser l’autodétermination des personnes accompagnées.

Après avoir vérifié auprès des participants leur niveau de connaissance de l’autodétermination, un aperçu socio-historique nous montre l’évolution des droits des personnes qui sont éloignées de certaines formes de participation sociale. La référence aux approches systémiques apparaît alors comme issue favorable pour résorber les écarts d’exercice de sa citoyenneté. 

Les modèles conceptuels sont un des pendants du développement du pouvoir d’agir de chacun, même s’ils ciblent parfois uniquement certaines catégories de la population.

L’autodétermination est une notion qui se décline sous plusieurs formes et ne sera qu’un moyen parmi d’autres pour maintenir ou améliorer sa qualité de vie. Plus simplement, l’autodétermination n’est pas une fin en soi et ne se décrète pas. Aussi, elle n’est pas un droit individuel mais collectif, seule l’ONU l’ayant reconnue comme principe issu du droit international. Pour autant, la notion s’approcherait davantage de l’empowerment pour les personnes. Le risque étant que tout être porte seul la responsabilité de ses incapacités.

Des outils de mesure de l’autodétermination des personnes sont présentés à titre d’exemple, le but étant de pouvoir mesurer les écarts entre deux instants T, suite à l’appropriation de la personne et de l’agent de socialisation. Nous remarquerons que dans nombre de situations, l’’environnement social, dont le type de soutien, a une importance sur certaine dans le développement ou les freins à l’autodétermination.

Un exercice consiste à répondre à une attente via le processus d’autodétermination développé par B. Fontana-Lana. Les professionnels doivent donc l’appliquer à un objectif particulier: la mise en place d’une activité qui leur tient à coeur. L’objectif est qu’ils se rendent comptent que l’autodétermination n’est pas propre à la personne accompagnée et qu’ils peuvent plus difficilement transmettre cette notion s’ils ne vivent pas cette expérience eux-mêmes. Force est de constater que l’organisation (de l’établissement) constitue souvent un frein à l’autodétermination des personnes, qu’elles aient un statut de salarié ou d’usager. Nous abordons dès lors les risques pour chacun (qui ne sont que des probabilités) et non uniquement pour la personne accompagnée, les éventuels enjeux pour certains et du caractère non immuable des habitudes et règles d’établissement. Ainsi, des interstices se révèlent dans un système de contraintes.

Nous terminons donc sur un mode plus agile, qui ne prétend pas répondre à des besoins en premier lieu (qui sont de l’ordre d’un programme) mais à des attentes personnelles (qui sont de l’ordre ici d’un projet). En préalable, la différence entre autonomie et indépendance lève toute confusion.