Sabrina : « Dans les logements c’est important d’essayer de créer une solidarité ».
Logement :
Sabrina est éducatrice à la Maison des Pilifs, service d’accompagnement pour des personnes en situation de handicap.
Accompagnement qui se base sur les demandes de la personne avec un parc de logements permettant d’accueillir les personnes.
Sabrina explique le fonctionnement des logements qui sont accordés pour une durée d’environ trois années.
Le but est de créer du lien social et d’être, à terme, autonome.
Si ce n’est pas le cas, il y a un accompagnement pour trouver une autre structure.
Vie relationnelle, affective et sexuelle :
“Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap qu’on n’a pas droit d’avoir une vie sexuelle”. Le programme EVRAS (Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle) permet la mise en place de formation pour les personnes en situation de handicap mais également avec les éducateurs “car il est important que les éducateurs s’ouvrent un peu à ces questions. Qu’on arrête d’infantiliser les personnes en situation de handicap, ce n’est pas parce qu’elles ont un handicap que ce ne sont pas des adultes.”
Sabrina évoque la situation de deux bénéficiaires pour lesquels elle a fait le lien avec l’ASBL ADITI qui travaille sur l’accompagnement sexuel. Sabrina travaille aussi la contraception auprès des personnes et constate le travail à faire avec les femmes en situation de handicap.
“Il y a beaucoup de femmes qui arrivent chez nous et qui n’ont jamais vu de gynécologue, qui ne savent pas vraiment ce que c’est ou quoi, ne comprennent pas leur fonctionnement féminin. Elles savent qu’elles ont des règles mais c’est tout”.
Parentalité :
La peur de certains parents est toujours aussi vive que leur enfant ait un bébé en situation de handicap, puis qu’ils ne puissent pas s’en occuper… “Une maman en situation de handicap était tout contente d’annoncer la naissance de sa fille qui n’avait pas de handicap. Elle ne voulait pas qu’elle ait le même parcours qu’elle”.