Manon évoque les questions du logement, de la parentalité mais pour l’essentiel de son propos, elle aborde celle de la vie affective et sexuelle.

Manon constate qu’il n’y a pas d’espaces pour évoquer ces sujets de la vie affective et sexuelle : le collège, le lycée, le médecin et même les sites de rencontre n’offrent pas de solutions satisfaisantes.

Manon pointe un certain nombre d’obstacles à cette question du lien et de l’accompagnement : “Les lieux manquent…/… C’est très administratif, par exemple pour accéder au SAVS (Service d’Aide à la Vie Sociale) il faut passer par la MDPH…/… c’est un combat. Moi, il a fallu que je passe en commission pour pouvoir continuer à être suivie”.

“Ce dont j’ai besoin et envie, c’est d’avoir un lieu pour rencontrer du monde, pour tisser des liens amicaux mais aussi pourquoi pas rencontrer une personne et se dire qu’on peut, qu’il y a des lien amoureux qui apparaissent…/… de le faire dans un espace sécurisant, en y allant progressivement, par le biais d’une fiche type, chacun remplit la fiche et explique un peu son profil, ses aspirations…/… Parfois on a besoin d’être un peu cocoonés”.